Le 12 mai a eu lieu la reprise des écoles qui a généré des controverses au niveau national. A Nontron l’organisation mise en œuvre a fait de cette reprise un succès. Près de 50% des effectifs ont pu être accueillis sur l’ensemble des trois écoles (71 aux deux primaires et 17 à la maternelle), dans des conditions conformes et sécurisées.

Si la décision de rouvrir les écoles a pu être prise, c’est grâce aux efforts conjugués des enseignants, des personnels municipaux sous ma coordination, pour appliquer les mesures édictées par l’Education nationale et mettre celles-ci en œuvre dans des protocoles sanitaires concertés propres à chaque école. Cette reprise n’aurait pas pu s’effectuer sans la coopération des parents qui ont répondu au recensement préalable effectué, des enfants susceptibles de reprendre le chemin de l’école. La question des effectifs était cruciale pour apprécier la faisabilité de l’accueil des élèves compte tenu des règles de distanciation et d’hygiène strictes à observer. Les acteurs de cette rentrée ont fait preuve d’ingéniosité et de réactivité pour préparer les locaux et les matériels (signalétique et plannings spécifiques, produits désinfectant et fournitures de protection des personnes, réorganisation des entrées et sorties), afin de bien accueillir les élèves. Il était souhaitable aussi que les élèves, notamment ceux en difficulté scolaire, puissent reprendre ce lien qui s’était distendu avec leur cursus de formation élémentaire que parfois des parents n’ont pas la possibilité d’assurer en accompagnement des enseignants. Il était bon également que les parents en position de rependre leurs activités professionnelles puissent le faire en étant rassurés par la reprise du cours normal quotidien, et en sachant leurs enfants à l’école, bien que dans un cadre différent et sécurisé. La municipalité tient à remercier les familles concernées du civisme dont elles ont fait preuve à cette occasion, et toutes les personnes qui se sont impliquées pour la bonne organisation de cette reprise scolaire dans le cadre de la crise sanitaire.