Bâti sur l’emplacement d’une ancienne forteresse Gallo-Romaine, le Château-fort, son donjon et les deux tours protégeant son pont-levis, surplombait la vallée du Bandiat. Démantelé sous la Révolution, il n’en subsistait pas moins, et des estampes de 1848 montrent, qu’à cette époque, il en restait encore la plus grande partie. A côté du château s’élevait la vieille église romane, au curieux clocher hexagonal du XIe siècle dédiée à Saint-Etienne, et dénommée aussi la Grande Eglise, parce qu’au XVIIe siècle elle fut l’église paroissiale. Un peu plus loin, était une vieille tour carré, qui avait jadis servi de prison. Entre 1814 et 1826, l’église fut rasée et on construit à la place, entre 1830 et 1835 la Maison d’école communale. Cette école était un bâtiment rectangulaire, peu élevé, avec une toiture de tuiles creuses dans le style méridional, qui ne jurait pas sur ces ruines. En construisant des annexes à l’école, en 1877, on mit à jour des souterrains avec des escaliers y descendant : ils furent comblés. en 1885 une porte donné encore accès à l'ancienne crypte de l'église laquelle était encombrée de matériaux de démolition, cette crypte aujourd'hui oubliée et dont l'emplacement exacte reste un mystère pourrait un jour révéler bien des secrets. Vers 1900, on a construit sur l’emplacement du donjon définitivement supprimé. A la même époque on a restauré et reconstruit les murs de soutènement qui entourent la Place Paul-Bert, et celui très élevé qui domine la rue de Périgueux. C’est à cette époque également que l’école fut surélevée.

Fort gravure 1849